L’ombre du bâton de roucou
Traduit par Bernard Tornare À l’âge de sept ans, Cándido a émigré dans la capitale avec cinq autres cousins. Un oncle les a emmenés avec lui pour qu’ils puissent commencer à travailler et à contribuer aux dépenses du ménage ; tôt le matin, ils l’aident en vendant du jus d’orange, de l’atole ainsi que du pain et des haricots, qu’il vend près de la passerelle de l’avenue Bolívar ; Pendant la journée, ils travaillent dans une station de lavage de voitures et le soir, ils l’aident à vendre du maïs cuit et des güisquiles qu’ils vendent dans des paniers près de…