Une rien universelle
Hier, j’ai eu une entrevue avec une radio espagnole. Entre autres, on m’a demandé ce que je ressentais d’être publiée dans les cinq continents, mais pas au Guatemala. Et que mes mots soient traduits dans d’autres langues. Cette question est fréquente et je ne peux jamais y répondre en toute tranquillité en raison des émotions et des sentiments qui m’habitent. Le Guatemala m’a fait mal depuis ma naissance, et continue à me faire mal et me fera mal jusqu’au jour de ma mort. Parce que j’ai moi-même vécu son exclusion, son humiliation, ses coups, son classisme et son oubli. Et…