L’écho du chant des coqs
Traduit par Amaia Cabranes et Sabine Tinchant Benrahho Elle prend son fils Yeyo, l’enveloppe dans son écharpe et l’installe sur son dos. Elle met sur la table deux vêtements de rechange, son peigne, le talc de l’enfant, un tube de crème pour le visage, une paire de chaussures aux semelles trouées – elle pense qu’elle pourra les faire réparer à son arrivée -, une enveloppe avec des photographies et quelques morceaux de tee-shirts qu’elle a transformés en couches. Sur une couverture elle met un sac avec une poignée de sel, des pishtones[1]qu’elle a préparés le matin même et le dernier bout de fromage…